11.2.10

Article paru dans "VIP" du 19 Octobre 2009.



Ils se connaissent depuis deux ans dans le monde cybernétique. Art Sullivan a su que le jeune portugais chantait des titres sur son blog personnel et y interprétait la célèbre "Petite Demoiselle", il se rappelle qu'il a pleuré quand il l'a entendu pour la première fois. Il a décidé, immédiatement, de parier sur la carrière d' Hugo et d'enregistrer un album.

La venue de Art Sullivan au Portugal, est cette fois, pour que Hugo enregistre une nouvelle version du titre "Tenho medo" (J'ai mal), avec la guitare de fado de José Pimentel. C'est pourquoi le chanteur belge, qui compte avec "des petits moyens, faire découvrir aux gens cette musique, cette langue et cette culture portugaise qui valent la peine d'être découvertes" et "intégrer le fado dans une musique plus populaire, moins élitiste."

Pendant ces quasi deux ans, le jeune de 20 ans, qui vit à Povoa de Varzim, n'a eu ni leçons de chant, ni de solfège, dit son mentor, pour maintenir son naturel original. "Et c'est mon objectif, qu'il continue à être Hugo. Il y' a des gens qui me disent qu'il devrait prendre des leçons, mais moi je trouve, que son talent est inné, cette émotion dans sa voix", explique-t-il.

Ils continuent à échanger leurs impressions, essentiellement, via l'électronique, le chanteur écrit les mélodies et lui envoye les maquettes, Hugo écrit les paroles. Déjà, la première scène du jeune, il s'est produit à Povoa de Varzim, devant 7500 personnes. Ils ont partagé la scène et d'après la tête d'affiche, il a été très bon. "Le public nous a énormément aimé et Hugo s'en est très bien sorti. Percevant, que même sur scène, il a réussit à créer une symbiose avec le public."

Art Sullivan a fait une exception pour ce jeune qu'il considère prodige, qui a rarement fait des spectacles.Il a tellement aimé cette façon de voir les "regards nostalgiques" des spectateurs, qu'il va accompagner Hugo, dans une petite digression, l'année prochaine. Il y' a déjà 30 spectacles à l'ordre du jour au Portugal et dans des pays francophones. Hugo, qui tremblait de peur avant de monter sur scène, est maintenant "impatient". Hugo est une exception dans la vie du musicien, qui ne s'est jamais consacré à cette façon de lancer un nouveau talent. "Il est une motivation pour moi, m'obligeant à continuer d'avancer" souligne-t-il. Peut-être aussi est-ce dû à la grande passion qu'il nourrit pour le Portugal. Il vient très fréquemment et il adore le pays, particulièrement la zone de Cascais. "J'ai toujours été très bien reçu et je garde toujours en mémoire l'extrême bonté et la simplicité des portugais, je sens une grande émotion à chaque fois que je viens ici'. Tant qu'il veut que ses cendres soient dispersées ici: "J'ai déjà tout organisé pour passer mon éternité au Portugal. Je veux que mes cendres soient dispersées dans la côte portugaise, dans l'océan Atlantique", dit-il, ajoutant "que le plus tard, sera le mieux".

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